La Lame Brûlante ouvre ses portes.

Un homme massif apparaît derrière le comptoir qui est recouvert de matériaux tous plus différents les uns que les autres. Ses cheveux longs tombent en une cascade furieuse sur ses épaules larges et recouvertes de limaille de fer. Ses bras sont une ode à la beauté sauvage et à la puissance. Son marteau encore en main est gigantesque. Il doit faire dans les trois pieds de longs et peser dans les quarante kilos. Son autre main gantée, tient une lame rougeoyante qui semble sortir de la forge qui se trouve derrière sa boutique.

-"Que puis-je pour vous dignes seigneurs qui entrez dans mon modeste établissement.

-" Veillez m'excuser! lance-t-il avant de s'éloigner et de l'entendre dans le lointain dire:
-"Je pose cette commande et je suis à vous...

L'homme revient, ses mains nues, et vous tend la main vous faire comprendre qu'il salue tout le monde d'une poignée de main plus que virile.

L'homme te regarde avec un sourire aux lèvres.

-"Tu peux te sentir chanceux, valeureux voyageur... En effet, Les Dragons m'autorisent à fabriquer des arcs et des flèches dans mon humble établissement.

-"Mais sache que la fabrication d'arc ou de flèche n'est pas ma spécialité. N'entend pas par là que je suis rebuté par une telle tâche ou que je sois incapable de produire quelque objet de ce type avec un minimum de facture...Dit il avec un sourire espiègle au moment où il prononcve le mot facture qui peut prendre deux significations dans cette phrase.

-"J'entends juste que si tu désires un arc et que j'en sois le créateur, sois clément sur le temps que je t'impose et mange ta langue souvent pour avaler ton impatience.

-"Mais dis-moi, quel âge as-tu pour venir passer commande pour une arme qui, je suppose devra refléter ton impétuosité combattante?"

L'homme se redresse de son comptoir et attend ta réponse en prenant un gobelet d'étain sous le comptoir et le porte à ses lèvres. Un léger filet rouge coule aux comissures de ses lèvres.

Erhylion a écrit:

Mon âge?

Je ne vois pas trop ce que cela a à voir, mais je te répondrais néanmoins que j'ai 22 ans, mais je dirais aussi que je suis assez vieux pour tendre ma corde, et ce en accord avec ce statut qui m'a été accordé au sein de ma Caste et que je compte bien augmenter.

En ce qui concerne la patience, n'ai crainte, même si l'impatience venait à me tenir dans ses bras, l'éternelle bougeotte des Voyageurs me contraindras à être souvent ailleurs, te laissant ainsi le temps de peaufiner le chef d'oeuvre que je te demanderai.

Et enfin, concernant la "facture", j'ai confiance en ta réputation et je me doute parfaitement qu'à travail prodigieux, on ne regarde pas le paiement, c'est pourquoi je te soumettrais mon projet dans un premier temps, te laissant y réfléchir, puis si cela t'apparait faisable, tu me soumettras ton prix et je te dirais si c'est dans mes moyens mais saches que je ne suis pas tout à fait sans la drac, et je penses tenter de les faire fructifier.

Erhylion sort alors son sac à tabac et ses feuilles, laissant se dégager une légère odeur de tabac et de bois de roses, puis lève les yeux semblant demander à l'Artisan l'autorisation de l'allumer.

Duncam te fait un signe avec sa main tendue, te faisant comprendre qu'il n'est pas offensé par la fumée.

Il se raécle la gorge avant de reprendre la parole :
-" Si je te demandes ton âge, ce n'est que pour te faire comprendre que je puis fabriquer ce que tu désireras, mais que je mets en garde ta jeunesse et ton désir de gloire.
-" Je n'ai rien contre la jeunesse, mais je sais que c'est une des choses qui fait approcher la mort avec autant d'empressement qu'un korg sur sa proie...
-" Pour ce qui est de ta demandes, je n'émettrai aucun jugement, je t'ai fait entendre mon avis quant à ton jeune âge... En ce qui concerne le paiement ne te soucie pas de ça pour l'instant. Si tes finances venaient à être prise en défaut, nous trouverions un auter moyen de régler cette transaction.

S'asseyant surt un haut tabouret de bois, duncam te lance un large sourire et te lance :
-" Allez, dis moi ce que tu veux, tu trépignes d'impatience et je" dois avouer que toutes mes palabres de mégères m'ont aussi un peu assomé! je t'écoute jeune Voyageur.

Erhylion a écrit:

J'avoue que tes craintes pourraient être justifiées en effet. Et la gloire est une chaude couverture pour beaucoup mais les Vents m'appelant à chaque fois que je passe trop de temps en un même lieu, je ne puis m'embarasser de célébrité, non ce que je désire c'est devenir un bon Voyageur, or tout ce dont un membre de ma Caste a besoin, c'est d'une tente, une cape et son arc qui sera comme sa vie, d'où ma requête afin de devenir un digne fils des Vents.

En fait ce que je désire, c'est un arc qui me permette d'agir rapidement et avec précision et dont les traits soient faits des foudres de Szyl, et à moins que tu n'es une vue particulière de cet arc j'aimerai qu'il figure la tête d'un Dragon des Vents en lieu et place de l'encoche de flèche.

Et à côté de cela, j'aurais aimé que tu me fasses une quinzaine de têtes de flèches dans un cristal de roche pur et solide au point qu'elles puissent percer une armure.

Je dois t'avouer que j'aurais souhaiter ajouter une requête pour mon arc mais j'aimerai ton avis pour celle ci car je fais face à un dilemme: en effet, j'ai un rêve, celui d'éprouver les courants aériens tel un aigle ou un Dragon mais n'est-ce pas blasphématoire?

L'évocation de ces rêves te permet de déterminer qu'il parle vraiment avec passion et déférence, une flamme brulant dans son regard.

L'homme te regarde avec incertitude et perplexité. Puis se ravise et t'adresse un sourire.
Ses yeux malicieux sont un signe de gentillesse et de compréhension.

Puis il s'adresse à toi :
-" Un grand nombre de choses sont possibles lorsque je confectionne un arc. Je vais tout d'abord te dire ce dont je suis capable. Il est tout à fait possible de faire de ton arc une arme qui projette les traits de Szyl comme s'il s'agissait de flèches naturelles.
-" De plus, je peux faire en sorte que ces traits aient la vitesse du vent et la précision du Tigre, mais chaque chose à un prix. Je ne fais bien entendu, pas référence à l'argent...
-" Car, si tu veux obtenir ce genre de privilège de la nature, tu ne dois pas te contenter d'un arc traditionnel, mais d'un travail combinant les matériaux les plus purs et les plus rares. C'est pourquoi je voudrais savoir en quelles matières dois-je m'approvisionner pour tailler le corps de l'arc, quel crin ou quel boyau dois-je monter sur ce corps. Quel temps m'accordes-tu pour effectuer ce travail? quelles décorations doivent être incrustées et en quelles matières?

-" Ensuite, pour ce qui est des flèches je peux trés bien monter des pierres de la qualité désirée mais je ne suis pas joaillier et je ne taille pas sur commandes des cristaux quelle que soit leur pureté. Ensuite si j'obtiens les pierres que tu désires, sur quel bois dois-je monter ces pointes de flèches et de quelle qualité désires-tu qu'elles soient?

-" Une dernière chose, quel prix est-tu prêt à mettre pour cet arc que tu sembles chérir alors qu'il n'existe même pas encore? Ce que tu dois savoir c'est que je puis obtenir des effets magiques sur cette arme et une cadence de tir particulière, mais chaque chose a un prix et si tu ne possèdes pas d'argent, la requête que je demanderais sera bien particulière, comme ton arme, je pense que nous nous comprenons la-dessus? Sachant que l'énergie magique de chaque vertu de cet arc doit être enchassée dans une pierre ou un matériau pur d'une qualité incroyable...

Sur ce, Duncam te regarde d'un air interrogateur et prend un parchemin de l'encre et une plume pour prendre des notes sur ta commande. Il relève les yeux de son parchemin pour te faire comprendre qu'il est prêt à prendre ta dictée de doléances avec un sourire aux lèvres et des dracs pleins les yeux..;

Erhylion réfléchit un instant, sachant que la détermination de ces éléments seront déterminant dans l'élaboration et la finalisation de l'arc et des flèches:

Erhylion a écrit:

Eh bien j'admets qu'une essence de bois blanc telle que le peuplier ou l'érable sycomore me plait beaucoup, quant aux décorations sur le corps de l'arc, comme je l'ai dit, j'aurais souhaité que le stabilisateur des flèches figure la tête d'un Dragon des Vents, sa gueule servant de repose-flèches, la partie interne étant évidé afin que j'y loge ma main, les yeux seraient en topaze bleue, sinon je verrais bien des incrustations de lapis lazuli brutes dans le corps, de petits éclats, qui figureraient les runes employées pour la magie de l'arc, mais néanmoins des runes qui se mêlent dans de minuscules mosaïque afin que l'on ne lisent pas facilement la magie de l'arc.

Pour la corde, je verrais plus du crin, un crin fait de mèches de mes propres cheveux si je parviens à trouver la décoction adéquate afin de les fortifier lorsque la corde serait tressée, sinon un crin de bonne qualité, mais peut être as tu une suggestion à me faire?

Pour les flèches, un empennage fait de plumes d'aigle des hautes cimes, quant à l'essence utilisée pour la flèche ... eh bien du bouleau ce serait bien, il a une teinte claire, sa flexibilité est parfaite et il s'agit d'un bois résistant bien aux champignons, aux intempéries et aux insectes. Pour la pointe, le cristal de roche sera parfait. Par contre j'aurais néanmoins besoin d'un carquois de flèches "normales".

Une fois l'énumération finie, on pourrait s'attendre à ce qu'il revienne à la réalité, mais l'atmosphère de l'échoppe de l'Artisan semble l'inspirer, ses yeux paraissant toujours habités d'une espèce de flamme intérieure. Puis revenant au moment présent:

Erhylion a écrit:

Pour le paiement, l'argent ne sera pas trop un problème mais je souhaiterais néanmoins que l'argent ne soit pas la seule chose importante dans la réalisation de cette arc et de ces flèches, je voudrais que ma ferveur pour les Grands Dragons se retrouve dans cette réalisation, ce serait comme assister à une naissance. Donc dis moi ce que je suis en mesure de faire afin que cela se ressente dans cet arc, afin que ma passion transparaisse, que ma vie, mon corps et mon âme soient le prolongement de cette arme.

Et pour le temps ... Que dire? Je ne sais pas combien de temps il faudrait: entre le temps pour obtenir les matériaux, la conception, la finition et les enchantements, je ne saurais évaluer le temps nécessaire! Par contre ce que je sais, c'est que je ne veux pas d'un travail effectué à la va-vite, d'où prends le temps nécessaire, évite juste de prendre une année à moins que cela ne soit nécessaire, mais je doute que cela soit le cas.

Duncam te regarde avec sérieux et douceur. Il reconnaît bien la fougue des jeunes années et l'idéalisme des Voyageurs errants...

-" Dans un premier temps, si tu veux que la ferveur que tu as pour ta caste et les Grands Dragons se ressentent à la seule vue de l'arc que je vais confectionner, il faut que ce soit toi qui fasses la recherches des matériaux pour lui donner vie.
-" En effet, les matériaux vont s'imprégenr de tes désirs et te ton courage lorsque tu mêlera à la sueur de tes recherches et de tes efforts à l'essence même de leur être.

-" Ensuite, si je puis me permettre je pense que l'idéale pour le corps des flèches serait du Padouk. ce bois est extrêmemnt cher mais ce genre de matériaux permet de faire des choses intéressantes. Sinon, le Zebrano est aussi une essence qui permet de faire des flèches resistantes et aptes à ce que tu demandes. Bien sûr il reste l'ébène pour te confectionner des flèches d'exception..

-" En ce qui concerne l'arc à proprement parler, j'aimerais solliciter une faveur de ta part. En effet, ce que tu me demandes n'est pas une requête courante et j'aimerais mettre à profit un rêve que j'ai depuis longtemps. J'aimerais fabriquer ton arc en un bois que l'on appelle le Pernambuco. Cette essence est rarissime et outrageusement chère. Je tiens à le préciser mais si tu es prêt à me rapporter cette essence je consentirais à faire en sorte que l'oeuvre qui sera un peu mon rêve soit de pris plus juste.

-" Pour ce qui est des incrustations, je pense qu tu as des trés bonnes idées et je ne vois rien à redire.

-" Je me doutes bien que tu ne désires pas un travail baclé. Par contre une fois que j'aurai tous les matériaux en main et les assistants et les conseil de mon maître pour me conseiller, Je pourrais faire un travail qui ne pourra être réduit à quatre mois minimum, et ce sans compter les pierres à tailler pour les yeux du Dragon et pour les poiuntes de flèches.

-" Dis moi ce que tu en penses et je te ferai une ébauche de ce que pourrai figurer ton arc en version terminée.

-" bon, maintenant parlons argent, je suis prêt à baisser la note si tu me fournis les matériaux dont le Pernambuco et les pierres précieuses. Je peux donc, te fournir un arc dans trois mois et il te coûterait la modique somme de Sept-cent Dracs d'Or. Par contre si tu désires un travail en core plus soigné, je peux te faire un Arc en travaillant six mois dessus et je t'arrondis la note à mille Dracs d'Or. Dis moi ce qui te convient.

Duncam te regarde d'un air interrogateur et embêté, car il s'attend à ce que tu partes en courant de son echoppe à l'écoute de ces prix qui ne courent pas les rues et qui effraient la plupart des gens...

Le Voyageur fait un peu la grimace à l'écoute du 2e prix, mais l'étincelle brillant dans ses yeux n'en diminue pas pour autant

Erhylion a écrit:

Ton premier prix me convient et m'est possible, et le second aussi mais je n'en ai pas encore les moyens, d'autant que lorsque je le puis, je donne de l'argent à ma mère adoptive afin d'entretenir tout les orphelins qu'elle recueille. Néanmoins, j'aimerai tenter l'aventure du second, je suis donc partant pour l'ébauche et je me mettrais en quête de ces matériaux et de ce bois que tu souhaiterais travailler. Je suis jeune, j'ai donc du temps devant moi, et si je viens à périr avant, c'est que je n'étais pas digne de cet arc.

Artisan Duncam (te tend la main) topons là!!!

Duncam te regarde avec un oeil enfiévré et plein d'hardiesse.

Il se redresse en se levant de son haut tabouret et tu remarque qu'à l'intérieur de son avant bras droit se trouve trois cicatrices anciennes et qui ont retiré à la peau toute sa couleur tant les blessures ont dûe être profonde.

Duncam te regarde et te dit avec un sérieux que tu n'as pas encore vu sur son visage :

-" Nous allons sceller ce pacte de notre sang. Nous allons lier nos sangs, nos coeurs et nos vies à cet arc. Ce que tu vois sur mon avant bras et le signe des commandes exceptionnelles que j'ai passé avec des Aventuriers dignes d'être roi s'il n'était mort. La douleur qui va te tordre de douleur devra être réprimée, car la perfection vient de la détermination et si tu n'es pas déterminé à maîtrisé ton corps comme tu maîtrises tes désirs, alors cet arc ne sera pas une oeuvre hors du commun. Chaque blessure est particulière et relative à l'arme crée...

Duncam se rend dans sa forge et tient une pointe de flèche blanchie par le feu de l'âtre, au bout d'une pique en acier d'une couleur argenté reflètant les reflets flamboyant de la pointe de flèche à la limite de la fusion.

Duncam tend son bras droit et l'appose contre ton avant bras droit. vos deux avant bras se touche. ta main s'appuie sur la pointe de son coude et Duncam se trouve dans la même posture.

Il prend une profonde inspiration et tu l'entends marmonner quelque prière vers Kezyr.

Puis, d'un geste vif il transperce vos deux avant-bras accolés de part en part.

La chaleur intense se propage dans tout ton bras et irrigue tes doigts d'une force nouvelle. Comme si tu pouvais briser une pierre précieuse du bouts des doigts. La pointe de flèche émet une crépitement fugace et prend une teinte rouge sang lors de son passage aller dans les chairs. Duncam retire ensuite la pointe et la brûlure se répand une deuxième fois dans ton bras qui semble pulser sous les vents brûlants de Szyl lorsqu'il survole le continent sud...
la pointe de flèche a maintenant une teinte blanche immaculée. Ta blessure ne saigne pas.
Et ce qui te surprend et qui arrache une moue d'étonnement à Duncam, c'est que de ta blessure émerge une pétale d'Orchidée Blanche au coeur rouge.

Duncam s'incline devant toi et te dit :
-" Mon ami, tu as une destinée qui va être semée d'embûche et qui va te conduire aux frontières de la vie entre l'homme et les Dragons. Cet arc que je te fais sera la dernière de mon existence, et je sais que cet arc existera encore dans 10 000 années..."

Sur ce Duncam repose la pointe de flèche dans l'âtre et reveint avec un gobelet d'eau pour toi qu'il te tend et un pour lui en attendant que vous trinquiez en disant :

-" Que tout ce qui arrive soit comme il a été prédit!

Erhylion prend le gobelet et énonce à son tour:

Erhylion a écrit:

Que tout ce qui arrive soit comme il a été prédit!

Puis il trinque avec l'Artisan, une fois cela fait, il lui demande:

Erhylion a écrit:

Dis moi, que tu me salue ainsi, toi un noble Artisan, me remplit de fierté, mais quelle est la pleine signification de cette pétale d'orchidée blanche au cœur rouge et pourquoi dis tu que ce sera le dernier que tu feras de ton existence?

Quant à ta prédiction, elle annonce certes le danger mais elle m'annonce aussi un formidable voyage que peu auront pu parcourir, un ravissement pour le Voyageur que je suis. Fasse que les Grands Dragons m'aient en Leur Sainte Protection afin que je puisse accomplir ma destiné...

Et le Voyageur semble attendre, avide de découverte, que l'Artisan lui explique ce qui vient d'arriver.

-" L'oracle de la montagne des Fleurs de sang m'a prédit dans ma jeunesse, que je serais un jour amené à confectionner une arme qui sera la graine d'une fleur de pureté et de sang. cette arme sera une relique de légende qui sauvera la mère du monde et qui me coutera la vie.

-" Aujourd'hui, de ta blessure a emergé une fleur aux couleurs rouge et blanche. Ce ne peut être que le signe de la prophécie qui se met en marche. Ce que je dois te dire va peut être te faire craindre le pire et à raison. L'oracle a aussi parler de la personne qui portera cette arme légendaire. il a dit :

-" Armant son bras, d'ambre et de larmes,
Formant le cercle du juste,
Couleur de l'amour portera sur son bras.
Feu de la colère coulera de ses yeux
Comme torrent en son lit, sur ses ennemis
Qui, du même sang devra délivrer,
Au prix de la rage et de la justice,
Car des Dragons ou de l'amour devra choisir
Pour rendre à son nom l'ultime atour,
De ce que sera la robe de celle qu'on appelle synonyme de la Forêt...

Le ton de Duncam et son visage déconfit sont des plus sombre.

-" La mort ne me fait pas peurt mais ce qui t'attend va t'apporter des tourment que je ne puis même pas comprendre. D'ailleurs cette partie de l'oracle m' a toujours paru obscure et le fait de ne pas savoir ce dont il retourne m'affecte plus encore. Peut être que les Eeries me souffleront ton destin lorsqu'elles m'accueilleront...

A l'énoncé des dires de l'Oracle, Erhylion s'est assombri, il dit alors dans un souffle:

Erhylion a écrit:

J'ai bien peur de comprendre...tout du moins partiellement et c'est ce qui rend ces mots douloureux

Dans ses yeux, un combat s'est formé: celui opposant la peur pour sa famille qu'éprouverait un enfant, et celui d'un homme déterminé...mais déterminé à quoi? là est la question

Duncam te regarde puis pose ses yeux sur la fleur qui émerge de ta plaie. La frêle parcelle de la nature qui s'est enracinée concentre toute son attention.

Duncam relève les yeux et t'offre le plus doux des sourires. Celui-ci n'est pas forcé.
Les yeux légèrement brillants, il t'adresse un conseil d'une voix chevrotante puis se reprend et fait tonner son timbre dans toute l'échoppe :

-" Cette fleur fait partie de toi et du monde. Bien sûr, elle pourrait être la source de n'importe quel sortilège ou être une quelconque composante pour un alchimiste chevronné qui saurait aussi bien extraire de son essence la douceur qui amollirait le plus féroce des barbares comme émerveiller le plus pugnace de tous les tyrans...

-" Mais je pense que ce qu'elle représente est bien plus que le moyen d'offrir une partie de toi même à l'arme à laquelle tu comptes vouer ton existence.

-" Si tu tiens absolument à prendre pour crin, tes cheveux, le meilleur moyen est de te rendre auprès d'un artisan élémentaire ou bien de faire une quête qui rendrait tes cheveux tressé aussi pur que du sang de Kézyr...

Duncam porte la main à sa bouche dans un geste lent mais néanmoins géné et amusé à la fois.

-" Peut être en ai-je trop dit? Fais l'artisan qui te regarde d'un air complice et s'incline devant toi.

Puis, dans un souffle il te sussure :

-" Merci mon enfant. Merci de ta présence, mais désormais tu dois me laisser. Je ne te chasse pas mais tu dois partir revoir les tiens. tu m'as fais une commande et je dois l'honorer dans les temps..."

Duncam te tourne le dos et repart dans l'arrière boutique pouractiver l'âtre de son soufflet à la seule force de ses bras démesurés. Mais avant de passer lme petit rideau de velours sombre qui sépare la boutique de la forge, tu peux remarquer qu'il jette un coup d'oeil par dessus son épaule et t'adresser un regard de sollicitude avant de passer le rideau qui se referme derrière son passage.

Erhylion le regarde partir, à la fois contrit par l'avenir qui se dessine, amusé par l'information faussement échappée par l'Artisan, et intrigué par la remarque concernant la possibilité de rendre ses cheveux qu'il tresserait en une corde aussi purs que du Sang de Kezyr, le plus noble des métaux. Puis, alors que le rideau se referme sur Duncam, le jeune Voyageur s'incline, conscient du sacrifice que l'Artisan consent pour lui, et laisse échapper dans un souffle qu'Erhylion prie pour être porté par la plus légère et douce des brises de Szyl, un merci sincère.

En sortant de l'échoppe, il laisse un message, griffonné sur un vélin à l'attention de Duncam:

Erhylion a écrit:

Si tu es disposé à m'en dire plus au sujet de ce que tu as dit concernant mes cheveux et le noble métal, ou si tu as uni ndice, une piste à ce sujet, fais moi mander et j'arriverai, je réside le plus souvent soit à l'Anneau d'Or, soit chez ma mère, la Prodige Lyzhe en la demeure que beaucoup appelle la maison des orphelins.

E.

Après cela, le Voyageur cherche une petite source d'eau pure et glacée, vide dans une poche quelconque l'un de ces petits pots à tabac, le nettoie à l'eau claire et y met ensuite la fleur née de sa blessure, la posant sur un lit de mousse auquel il aura mêlé un peu de son sang et referme la boite, s'en retournant vers ses compagnons, l'air morose.

Une jeune femme, au visage tatoué, les cheveux châtains, portant un ensemble de vêtements faits de cuirs et de tissus, un double fourreau croisé dans son dos (à moitié vide car il ne contient qu'un seul cimeterre) passé par dessous son sac de voyage, un étui à carte battant contre sa cuisse gauche, passe la porte.
Ce qui marque surtout chez elle, ce sont ses yeux, sans pupilles et couleur mercure, mais le fait qu'elle examine visiblement son environnement permet de dire qu'elle n'est pas aveugle.
Elle porte visiblement les insignes de la Caste des Artisans, et semble être Apprenti

Bonjour y'a quelqu'un!

Puis, écartant les pans de sa veste, une petite créature pointe le bout de son museau, cela ressemble à un long lézard gris dont le dos s'orne de petites plaques métalliques lui faisant comme une armure de plaque. La jeune femme lui gratte le dessous du museau tout en lui disant

Cherche l'Artisan. Mais pas comme la dernière fois... pas moi!!! Allez va Shâne!

Et la petite créature se glisse en dehors de sa poche et semble chercher.

Tout à coup un grand fracas étend son empreinte de bruit tonitruant et s'éteind.

Tout une gamme de bruit metallique couvre plusieurs octave avant de précéder une exclamation surprise :

-" Mais qu'est ce qui me chatouille le dos comme ça????

Puis quelques secondes plus tard l'homme retrouve son calme et s'écrie :

-" C'est toi qui me grignottais la peau à même le dos petit sournois?

-" T'as de la chance d'être tombé sur moi, petite créature par ce que si tu avais chatouillé les côtes de Sâlanthara en premier, ma panthère des neiges, je crois que tu aurais fait office de repas...

Se dirigeant vers la porte de la boutique pour lui rendre sa liberté, Duncam se retrouyve nez à nez avec Nellieru et ne semble pas l'avoir entendu entrer et appeler lors qu'elle est arrivée.

Faisant un pas en arrière et présentant un sourire plus avenant, il s'exclame :

-" Enchanté jeune apprentie, que désirez vous vous procurez dans mon atelier?"

Avant que la jeune femme n'ait eu le temps de répondre, un feulement amical vient se faire entendre au niveau de sa hanche...

Une superbe panthère blanche tachetée trés vieille vient se frotter contre sa cuisse.

Surpris, Duncam s'exclame :

-" Et bien! Vous devez aimer les animaux à un point que peu peuvent imaginer. C'est extrtêmemnt rare que Sâlanthara accueille des visiteurs. Son grand âge et sa cécité la rende de plus en plus solitaire... "

Emerveillée par la beauté du félin, elle ne réponds pas tout de suite, puis elle te sourit, un sourire chaleureux, elle s'incline devant toi puis se met à gratouiller la panthère derrière les oreilles

Nellieru a écrit:

En effet, j'aime les animaux, ils sont moins cruelles que les hommes, même si la nature semble parfois montrer un bien cruel tableau, et ils ne nous jugent pas, ils ne font qu'agir d'instinct et leurs avis sont souvent clairs et tranchés.

Mais veuillez m'excuser Maître Artisan, je me nomme Nellieru et comme vous l'avez remarqué, je suis apprentie. Je cherche à parfaire mes connaissances de la matière afin de passer les tests pour accéder au Statut supérieur de Compagnon. Et lui (montrant l'espiègle petit lézard), c'est mon ami Shâne (sentant qu'on parle de lui, il émet une espèce de petit sifflement à peine perceptible et limite pitoyable, ce qui fit glousser la jeune femme), j'espère qu'il ne vous a pas ennuyer?!?

Je me présente à vous car j'aimerai savoir si vous accepteriez de me prendre comme aide afin que je puisse vous observer et parfaire mon lien avec les matériaux, je suis bien évidemment prête à être testée si vous le désirez. Et aussi, si je le puis, me refaire un cimeterre (te montrant le double fourreau à demi vide), le mien m'a été volé la nuit alors que je dormais sur le chemin de Havre, ou alors il m'aura été pris par un proche qui voulait me faire une blague (lançant un regard de reproches à Shâne) mais qui aura oublié où il était caché.

Elle se baisse alors pour flatter les flancs de la blanche créature, attendant, un peu tendue, la réponse de l'Artisan.

L'homme se tourne vers toi et te regarde de bas en haut, il contemple les nuages qui passent dans le ciel à travers l'ouverture des tentures qui indiquent que sa forge et échoppe sont ouvertent et attend en viron une minute.

Après une minute il commence à poser son marteu sur sn établi et pose son poing droit sur sa hanche et te regarde. Puis il te lance :

-" Si tu crois que ton cimeterre va se crer tout seul tu te trompe i va falloir que tu t'y mettes tu viens de perdre deux minutes de ta propre créativité! Comment compte-tu les retrouver?

Puis il tourne le dos à Nellieru et retourne à sa forge et l'on peut à nouveau entendre le bruit régulier du métal qui rencontre le métal...

Un grand sourire illumine le visage de la jeune femme puis elle détache sa sacoche d'outils, sors son marteau et les derniers lingots de métal de son sac puis se dirige vers le creuset pour faire fondre les lingots tout en répondant:

Nellieru a écrit:

En m'y mettant tout de suite, avec application et en travaillant longuement, durement et avec passion, Maitre!

Puis je vous demander un quart de lingot de plomb pour l'équilibrage et il me faudrait aussi une petite bobine de fil d'or et une d'argent pour le filigrane? Bien évidemment, je rembourserai les matériaux par mon travail ou en argent sonnant et trébuchant si vous préférez!

Puis, flattant une dernière fois les flancs du félin, elle met dans le creuset les premiers lingots, et les autres éléments afin d'en démarrer la fonte, tout en surveillant du coin de l'œil la réponse à sa demande, elle utilise un vélin, de l’encre et une plume pour dessiner des lames jumelles!

Alors que nellieru commence à prendre ses marques dans l'atelier de Duncam un bruit sourd contre le bois massif de la porte indique que quelqu'un chercheà obtenir l'autorisation d'entrer.

Salanthâra se précipite et tire la porte de ses griffes en laissant apercevoir la silhouette d'un homme jeune.
Son visage est fraîchement rasé et sa peau blanche côtoie presque le miroitement de la fourrure du félin qui vinet de lui ouvrir la porte. Ses doigts sont parfaitement manucurés et entre ceux-ci se trouve une lettre adressé à Nellieru. Il n'y a que son prénom qui est inscrit sur la lettre cachetée. Le parchemin semble vieux et craquelé.

L'homme appelleà trouver un interlocuteur :

-" Y'a-t-il quelqu'un en ces murs?"

Finissant de donner un dernier coup de marteau sur la pièce de métal qu’elle travaillait, Nellieru la plonge dans le tonneau afin de refroidir et renforcer le bronze martelé. Elle repose son marteau, et se dirige vers la salle. Elle écarte le rideau qui sépare l’atelier de la boutique, et regardant son visiteur, elle s’exclame :

Nellieru a écrit:

Bienvenu à La Lame Brûlante !!! Merci Salanthâra (le long lézard saute alors de l’épaule sur le splendide félin, et se love autour de son cou lui offrant une étreinte car les deux animaux auront pas mal sympathisés ces derniers temps, Shâne sentant la tristesse de la panthère à la perte de Duncam) ! Shâne, emmène Salanthâra, elle n’a pas mangé depuis plusieurs jours.

Nellieru regarde avec tristesse et amour la panthère blanche, partageant son chagrin, puis se retourne afin de s’asperger de l’eau claire du tonneau à coté du rideau. Puis elle regarde l’homme, l’invitant à s’exprimer.

L'homme s'avance et s'incline à nouveau devant Nellieru en avançant devant les yeux de femme-artisan un parchemin cacheté portant le nom de nellieru.

-" Chère artisan voici un pli qui vous est destiné si vous êtes la Dame Nellieru que je cherche.

-" ceci m'a été confié il y a peu de temps et on ne m'a demandé de ne vous le remettre qu'en ces temps plus pacifiques."

Le parchemin porte le nom de Nellieru et semble assez épais.

Le cachet de cire représente un oeil, une main et une tête de tigre qui te rappelle une nouvelle compagne.

La lettre qui se découvre sous les yeux de Nellieru tient ces propos :

" Chèr enfent,

Je me doi de t'écrir cete letre car je sé que ma destiné m'enjoins à rejoindre les Eeries mais sache ke je ne désiré pas te laicer seule.
Si je t'écri cete letre ce n'est pas de gaité de coeur mais car la fin m'apele. je suis en trin de rejoindre la maré des éléments.
Aujourdui j'ai compri ke tu étai apelé à devenir celle qui me succèderai et que tu seré la plus doué des apprentis que je pourré avoir. mon coeur saigne de n'avoir pas priplus de temp pour te connêtree mais cela m'aurai été plus dur encore de te quitter ma fille. Et puis, daiyeurs, je n'aurai pa pu prendre de retard sur mon dernier ouvrage.
Mes regrès sont de n'avoir pa pu te connêtre avan. J'aurai émé t'enseigné tout ce que je sai mai je n'ai pu.

Voici la raison de cete letre.
Désormai que la douceur des élément m'étrein je prends le temp tan kil m'en rest pour laicer cete letre aux bonnes perconnes pour que cete échope ne meurs pa avec moi.

" Par cete acte, je te lègue mon échope et toute mes pocecions. A partir de cete instent, tu deviens la propriétère et la garente de toutes mes pocecions.

Je ne pose ke deux conditions à ce don,

la première : ke tu apprennes à lire et écrire bien mieux ke je ne lai jamai su car je ne suis jamai allé à l'école et personne ne ma laicé prendre le temps d'aitre un letré comme je le voulai. Ainsi que tu ou blies les orribles fotes que j'ai du faire en t'écrivent ce parchemin.

La deuxième : Que tu prennes soin de Salanthâra car elle é bien plus kune saimple pantère, plus humène que bokou et aussi chèr a mes yeux que tu aurai pu l'aitre. Et surtout que tu fasses de ton cimeterre la PERFECTION ULTIME, meme si ca doi te prendre toute une vi.

Sache mon enfant, ma fille que tu es dans mon coeur et ke j'orai aimé tenir ta main comme le marteau et guider tes doigts comme l'essence de chak chose, mais il en a été autrement.

Je te suis reconècen de ta présance de ces dernié jour et j'espère ta vie longue et ton inspiracion infinie.

Sache que je serai toujours auprès de toi, je murmurerai tes mots tandres aux éléments pour qu'ils se plie plus facilemant a ta volomté et je veiyeèi sur tes créacion quand tu sera fourbu.

Je te souwète un bon voillage sur l'esprit de Moryagorn.

Adieu ma douce, mafille.


Duncam"