Kored et son auberge vous accueille (l'apres Empire Zül)

Après être revenu de la bataille, contre l'Empire et malgré leur victoire, Gaël n'arrête pas de tourner en rond.
Il semble êtres préoccupé et irritable.
Il est absent toutes les journées et reviens à la taverne exténué et désagréables.
Il annoncera aussi qu'il se retire de la caste des voyageurs pour entrer dans celle des mages mais que son cœur reste fidèle à son ancienne caste.
C'est ainsi que les jours passent et se ressemblent.

Erhylion, à un moment où il parviendra à capter l'attention de son maître, lui demandera inquiet :

Citation :

Que t'arrive t il Gael? Je ne t'ai jamais vu si préoccupé!!! Je peux peut être t'aider ou au moins essayer!

En plus, quitter notre Caste, bien que tu sois libre de le faire, cela me paraît fou, surtout au vu de ce que tu lui as consacré durant ta vie?!?

Gaël regarde Erhylion

Certains de nos compagnons sont disparut parmi eux mon oncle et personne n'est capable de me donner de leur nouvelles.
Si je quitte la caste ce n'est pas de gaieté de cœur.Je la quitte justement car j'ai des projets que j'espère annexer à celle-ci en lui procurant une troupe d'élite dont je serais le fondateur, du moins je l'espère et pour cela je dois suivre un autre chemin.

Mais excuse moi pour l'instant j'aimerais être seul, malgré la dérouillée qu'on leur a mis, je ne peux oublié tous ces sacrifices auxquelles j'ai assisté pour un empire idiot, car mon cœur saigne.

Gaël se lève pose sa main sur l'épaule de son compagnon et monte dans sa chambre.

Erhylion posera une main sur celle de son ami se trouvant sur son épaule :

Erhylion a écrit:

Je comprends ta peine et je la partage, une part de mon coeur a aussi disparu face à la stupidité humaine et à cause du fanatisme aveugle. Si tu désires les chercher, n'hésites pas mon ami, je pourrais t'aider, il te suffira de m'appeler.

*Le Voyageur pose la main droite sur son cœur et la gauche sur son front*

Qu'Heyra apaise ton cœur et que Nenya t'ouvre les portes de son domaine!

Puis il se dirigera vers l'âtre, discutera avec les musiciens encore là pour leur demander des accords héroïques et tristes, et commencera à conter la bataille, évoquant le départ des siens pour leur rédemption, le sacrifice de son petit frère, les Dragons d'Heyra brulés, la bataille et les hauts faits de chacun, le sacrifice de Duncam, notre victoire mais aussi nos pertes et il lèvera son verre en la mémoire des disparus :

Erhylion a écrit:

Que Szyl leur offre des ailes afin qu'ils puissent tous voler au côtés des Dragons pour l'Eternité! ET A MORYAGORN!!!!!

Les musiciens commencent à jouer un air sombre et aux accents funestes lorsque tout à coup entre maladroitement et avec bruit un homme au capuchon baissé sur le visage ne laissant apercevoir qu'un menton qui n'a pas été rasé depuis plusieurs jours.

Les joueurs de musique s'arrêtent quelques instants puis reprennent mais le coeurn'y est plus et s'arrêtent après quelques mesures. L'homme avance son visage contre l'oreille de kored et glisse quelques mots à l'aubergiste qui s'éclipse et revient après quelques minutes au comptoir avec un coffret en métal de la longueur d'un homme.

Kored revient et pose devant son hôte et lui-même une timbale d'argent qui contient un breuvage qui ressemble à du vin.

Ils versent quelques gouttes du contenu de leur verre sur le plancher de l'auberge et prononce quelques mots feutrés en se regardant dans les yeux bien que le voyageur soit toujours le visage enténébré dans son capuchon et vide d'un trait ce qu'il reste dans leur coupe.

Erhylion s'approche et cherche à comprendre ce qui se passe

Gaël aura essayer de lire sur les lèvres du voyageur (il est même fort probable qu'il y arrive).

L'homme encapuchonné repose son verre sur le comptoir et repart par où il est venu. Kored le suit du regard et retourne dans sa cuisine. Quelques instants plus tard c'est Naïma qui revient dans la salle commune pour s'occuper des commandes des gens qui commencent à rentrer dans l'auberge par petits groupes pour venir se restaurer.

Alors que l'homme vient de quitter l'auberge. gaël se remémore les mots qu'il croit avoir deviner en épiant le nouvel arrivant qui vient de glisser quelques mots à l'oreille de l'aubergiste :

"Son chant m'appelle à nouveau je dois repartir..." Dit l'homme encapuchonné d'un air las.

Kored revient avec un grand coffret de métal et le pose sur le comptoir avec une caraffe d'étain et pose deux gobelet du même alliage en face de chacun d'eux.

Il sert son hôte puis remplit sa propre timbale. Chacun lève leur chope et laisse quelques goutte de vin empourprer le plancher de bois et murmure ses mots en se regardant dans les yeux :
-" A ceux qui n'ont pas pu boire le dernier verre, buvons-le pour eux et offrons leur le sang de nos ennemis pour se repaître une dernière fois avant de dormir du sommeil du juste..."

L'homme encapuchonné repose son verre et Kored en fait de même après qu'ils en aient vidé d'un trait le contenu vermillon. Enfin, sans se dire plus un mot, l'homme au visage caché quitte la salle par la porte principale et disparaît dans l'anonymat.

Kristhannah rentre dans l'auberge et son allure fait taire tous les convives au moment où elle passe le pas de la porte.

SOn armure ayant été broyé par les assauts successifs des ennemis elle porte une tunique grise et très près du corps réhaussée par de multiples boucles d'acier, d'ergent d'airain et de bronze. La tunique lui tombe à mi-cuisse et la peau de ses jambes laissent entrevoir les multiples cicatrices et marques de ses récents combats. Ses bras et épaules sont couverts de bandages. Une de ses mains et engoncée dans un lourd pansement qui est serré ( peut être trop) par des lanières de cuirs.
Ses lourdes bottes ont laissé place a de fines jambières que couvrent des chausses utilisées par les chasseurs habituellement.
Son visage est balafré par une marque fraîche qui lui barre un oeil caché sous une coque de cuir noir.
Ses lèvres joliment dessinées sont d'un bleu qui témoignent de la maladie et de l'absence de nourriture.
Sa peau est d'un blanc funeste. Ses cheveux roux sont un entrelacs labyrinthique qui n'ont pas été peignés depuis des jours.

Son front est couvert de sueur et les gouttes qui perlent jusque dans son cou sont les témoins de sa souffrance et de sa difficulté à marcher.

Son épée qu'elle porte habituellement n'est pas à sa ceinture. Elle porte une lourde épée batarde qui doit faire la même taille qu'elle et qui est plus large que le bras de Goran Ebonark.

Elle se traîne jusqu'au comptoir, attirant les regards des téméraires curieux et glisse à Naïma une lettre qui semble interpeler la jeune fille qui quitte le comptoir et se dirige dans la cuisine.

Quelques instants plus tard, Kored survient dans la salle commune et sans un mot lui fait un signe de tête et l'enjoins à la suivre vers les quartiers privés de sa fille et de lui-même.

Déjà intrigué par la venue de l'homme encapuchonné, la curiosité d'Erhylion est encore plus piquée au vif, il tente alors de s'approcher, alarmé par l'air sombre de la jeune Protectrice, et cherche à entendre ce qui se dit, bien conscient que son acte est assez discutable

Naïma revient au comptoir et tente de se noyer dans les commandes qui arrivent mais elle ne peut retenir quelques larmes qui perlent aux coin de ses yeux.

Les clients présents se gardent biern de tout commentaire et n'ose poser de question quant à sa tristesse.

Kored revient avec une mine déconfite et une lame couverte de sang quelques minutes plus tard.

Il glisse quelques mots à sa fille que la plupart des clients ont pu entendre tant le silence de mort règne en ce lieu.

Kored glisse à l'oreille de sa fille des mots avec une dureté sans pareille. Vous n'avez jamais entendu ce citoyen parler avec cet air froid même il y a quelques semaine à l'approche de l'empire Zûl.
En effet, vous entendez des mots plus âpre que la vipérine qui sortent de sa bouche et vont se perdre dans le coeur de Naïma :

-"Sois forte, on ne se dérobe pas aux services des héros.
Va faire sa toilette et si tu ne sais pas comment réagir, regardes au fond de son oeil, tu sauras comment se comporte une vraie femme."

-" Maintenant, va!"

Contraint de revenir en arrière avant d'avoir pu entendre quoi que ce soit comme Naïma revenait vers la salle commune, Erhylion a un hoquet de surprise à l'écoute des durs mots et du ton froid employé par celui qu'il considère presque comme un père envers cette jeune femme (tient c'était bien l'une des premières fois qu'Erhylion voyait Naïma comme une femme et non comme l'une de ses soeurs, probablement est ce dû aux larmes de la jeune femme), il s'avance alors, parfaitement conscient que Kored projetterait certainement son ire sur lui s'étant immiscé dans des affaires ne le regardant pas:

Erhylion a écrit:

Allons Kored, que t'arrive t il? Ne vois tu pas que ta fille pleure!?! Je ne te reconnais pas, où est cet homme au sourire large, ce père aimant que j'ai toujours connu? Et qu'est ce que cette lame ensanglantée que tu tiens?

Visiblement, Erhylion semblait choqué et en colère, et s'interpose entre le père et la fille.

L'homme a la face rouge et à l'air moribond se tourne lentement vers Erhylion tout en faisant un pas en avant pour être au plus près du trouble-fête qui vient se mêler de ce qui ne le regarde pas, ou pas encore du moins. Sa main gauche qui tient la dague ensanglantée s'élève au niveau des côtes tandis que samain droite se ferme au poing que les jointures de ses doigts deviennent blanches.

L'homme prend une profonde inspiration et se rapproche encore un peu plus d'Erhylion au point de n'être séparé que d'une coudée de son insolent client et dit :

-" UNe jeune femme pleind de courage et d'abnégation vient de me demander mon aide, je ne vais tout de même pas refuser. Son destin est peut être scellé mais je ne serai pas celui qiu la condamnera même si son trépas est désormais plus proche que son retour à la vie...

-" Mais peut être que toi un grand héros saura quoi faire, toi qui est si parfait. TOI, tu pourras peut -être regarder dans les yeux cette femme qui a peut-être déjà vogué dans les Eeries et lui dire qu'elle est définitivement amenée à s'éteindre.

-" Moi je ne supporterai pas de perdre un enfant entre mes bras alors qu'il défendait la justice. Toi, qui est si fort pourras tu peut être réussir la où j'éecouerai certainement.

-" Vas-y, vas la voir et annonce lui la mort dans les yeux.

-" Et puisque tu y es devient le mari de Naïma, elle qui est enceinte et qui ne sait même pas qui est le père.

-" VAS Y, VAS JOUER AU HEROS !

Quelque peu décontenancé par les mots de Kored, Erhylion fait un léger pas en arrière mais se reprend, il ne se laissera pas intimidé, il jette un léger regard à Naïma, incapable de croire ce que venait de lui dire l'aubergiste, puis le fait qu'une mourante pourrait requérir son aide le fait revenir à la réalité de l'instant.

Écartant Kored, il se dirige vers l'arrière salle, bien décidé à essayer de soigner cette femme dont parlait le tenancier, prêt à donner de son propre souffle vitale en usant du merveilleux don que lui avait fait Heyra, murmurant la prière suivante dans un souffle :

Erhylion a écrit:

Douce Heyra, maitresse de la vie, bien trop d'âmes se sont envolée vers les Eeryies ces derniers temps, ne laisse pas cette femme et permet à ton humble serviteur de refaire couler en elle le flot de la vie!!!

Puis il pousse la porte le séparant de l'arrière salle, et se retournant vers la salle commune il dit à Kored :

Citation :

Je ne suis pas un héros, simplement un citoyen qui aime son pays et un simple serviteur des Dragons! Et si je puis faire quelque chose en cet instant, je le ferais, mais sois certain que nous aurons des choses à nous dire après cela!!!

Puis il pénètre dans la pièce ...

Gaël se lève et s'approche calmement de Kored.
Tend la main doucement vers la dague pour la posé sur le comptoir.
Il prends une voix apaisante

Kored, tu es bien hargneux envers des amis.
Il se trame ici quelque chose qui nous échappe, sache que si tu as besoin de notre aide nous sommes la.
Si tu penses qu'un homme qui tente de sauver une nation, un être ou qui se bat pour une idée, a ses valeurs...alors considère le comme un héros.

Puis une voix plus appuyée

Mais si tu pense qu'un héros n'est qu'un m'as tu vu, qui se moque des autres ou qu'il ne pense qu'a sa personne ou je ne sais quoi d'autre alors c'est que tu le connais mal

Avec de la peine

On ne peut aider les gens si l'on ignore sa détresse et s'il ne la demande pas.
Et si Erhylion épousait ta fille simplement parce qu'il aime y voit tu du mal ???
Cela en ferait un héros ???
Si tu as besoin d'aide tu sais ou nous trouver.

Gaël embrasse Kored mon ami si je reste chez toi c'est parce que je te considère comme un parent puis retourne s'asseoir à sa table après être aller cherché deux ou trois bâtons de réglisse.

Kored baisse le regard face au discours de Gaël mais sert les poings toujours aussi fort même si plus aucune arme ne se trouve dans ses mains il reste un air inquiètant sur son visage.

Puis, dans un souffle presque inaudible mais d'une voix fluide il répond au jeune voyageur :

-" je ne suis pas hargneux, pas plus que la vie elle-même. Les seuls héros qui restent sont peut être celui qui se trouve dans ma chambre et celui qui vient de quitter maon auberge. Car ils ont pris conscience de leur destin, même si leur perte est assurée par la fatalité.

Il laisse un temps de silence alors que quelques clients font signe dans la salle pour être servi.

IL relève la tête , ses yeux sont rouge de tristesse et ses larmes sont à la limite de couler sur ses joues même s'il tente par tous les moyens de ne pas succomber au chagrin qui semble l'étreindre comme un serpent et ne plus vouloir le lâcher.

Il s'adresse au clients avant de reposer les yeux sur Gaël :
-" J'arrive mes amis, quelques instants et je contenterais vos estomacs affmés et vos gosiers secs.

-" Quant à la détresse des gens, elle est désormais éternelle! Le sang que tu voies sur ce couteau est celui de la jeune femme qui vient d'arriver.
je ne sais même pas comment elle fait pour être en vie vue ses blessures. Alors imagines, mon garçon, quelle force elle doit avoir pour porter une arme qui doit lui broyer les bras et les reins à chaque fois qu'elle met en lumière son statut de protecteur.

Puis, faisant un aller et retour dans la cuisine et servant ses clients il dépose au passage un tissus ensanglanté de la taille d'une tête d'homme.

Revenant vers Gaël :

-" Elle m'a dit de te donner ça! "

Alors qu'Erhylion se dirige vers les quartiers de Kored et de Naïma, IL entend des gémissements sourds.

En effets, il découvre en passant l'embrasure de la porte, que Naïma est affairé à lavé une jeune femme dont le dos est tailladé de plaies profondes.

Naïma n'a pas remarqué la présence d'Erhylion. Des larmes coulent sur ses joues. D'ailleurs elle est très génée de faire la toilette du corps frêle qui est meurtri au plus haut point et semble plus souffrir que la blessée elle même.

Erhylion peut remarquer que la jeune femme qui profite d'une toilette et des soins de la fille de l'aubergiste est nue.

Puis soudain, Naïma remarque la présence du jeune homme.

Naïma se retourne, comme si elle avait sentit la présence d'Erhylion.

Son air gênée la rend encore plus fragile. Elle s'empresse de sécher les larmes sur son visage et se redresse en venant vers le voyageur :

-" C'est toi Erhylion? Tu m'as fait peur.

-" Tu ne devrais pas rester là ce n'est pas un spectacle pour un homme.

Elle s'avance un peu plus pour essayer de faire que La jeune femme qui tourne encore le dos et ses profondes blessures à la vue d'Erhylion soit couverte par sa seule personne et qu'elle obstrue son champ de vision.

Puis elle reprend, d'une voix à la limite de se briser :
-" S'il te plaît, ne reste pas là je dois me dépêcher de laver ert de panser les plaies de cette pauvre jeune fille. Reviens me voir tout à l'heure si tu veux. Nous parlerons mais il faut me laisser avec elle quelques temps.

-" C'est un moment assez difficile pour nous deux alors ne viens pas rendre les choses plus dures s'il te plaît. Je sais que tu veux rendre service mais je t'assure, tu ne peux rien faire. Même tes pouvoirs si apaisant ne peuvent lui rendre ce qui manque à cette jeune femme..."

Gaël s'assis de manière a ce qu'il soit le seul avoir ce que contient le tissu dans le cas contraire il montera dans sa chambre puis l'ouvrira.

La foule ambiante empêche Gaël de profiter discrètement du contenu du paquet que vient de lui remettre Kored.

Il semble que le seul endroit où Gaël sera tranquille pour profiter de ce qui vient de lui être remis sera dans sa chambre.

Les mains tremblant de rage à cause de son impuissance, Erhylion détourne le regard des 2 femmes. Il prend une grande inspiration afin de se calmer, ses mains redevenues sereines, il dit alors :

Si tu as besoin de parler de n'importe quoi, tu sais que tu pourras toujours le faire avec moi, quelle qu'en soit la raison, je ne te jugerai pas. Quant à ma colère contre ton père, n'ai crainte, elle n'était que passagère et je ne lui en veux pas, que ce soit dernièrement ou plus loin dans le passé, nous avons tous vécu des moments difficiles, mais malgré le don qui est mieux, j'ai l'impression de n'avoir servi à rien ces derniers temps. Je ... je ... j'ai perdu bien trop de personnes que j'aimais et je voudrais que cela s'arrête.

Il se tourne vers la porte, et s'apprêtant à sortir, il lance gentiment derrière lui :

Je ne serais pas loin si tu le désires...

Les Clients de la salle attendent des pas qui courent dans le couloir puis dans les escaliers.
Apparaît Gaël la figure pale, les yeux exorbités se dirige vers la pièce arrière où ce trouve la femme sans manager ceux qui se trouvent sur son chemin.
Il pousse les gens qui sont autour d'elle et la prend par les épaules.
Avec une voix forte

D'où vient-il ??.
A qui appartient-il ??.
Réponds, qui te l'a donné ??.

Il sommera les gens qui pourrait l'empêcher de mener son "interrogatoire" sous peine d'être blessé.

Surpris au moment où il sortait de la pièce, Erhylion fut renversé par Gaël.

Il se redresse et tente de faire lâcher Gaël qui secoue la blésée :

Calme toi, tu vois bien qu'elle n'est pas en état de te répondre, laisse Naïma s'occuper d'elle!